La mémoire de la peau, conte hybride qui mêle récit et dessin d’animation; un mode de narration unique pour une histoire qui se rejoue chaque fois devant le public.
Entre science et magie, Humphrey Lapeau mène l’enquête. A partir du moindre échantillon de peau, toute la vie d’un être humain peut être récapitulée et dévoilée par un procédé d’imagerie archéographique audacieux. Qui mieux que Frankenstein alors pour nous faire la démonstration de la vaste palette des sentiments humains qui peuvent s’inscrire dans notre chair !
Humphrey Lapeau investigue, ouvreur de chemin à la recherche de failles, traces, souvenirs enfouis à faire remonter à la surface. Le stylet de la tablette graphique devient scalpel, puis pinceau numérique pour composer sur l’instant des tableaux d’animations. Le numérique au service du merveilleux et de l’oralité: les dessins s’animent sur la table au fil du récit, les objets prennent vie sous nos yeux. Le dessin au trait s’anime devant nous tel un filament qui n’est pas sans rappeler l’électricité dont usait le docteur Frankenstein comme « fluide galvanique » pour donner vie au corps inerte reconstitué dans son laboratoire.
en solo
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Aymeric Reumaux : vidéographie
en duo avec Matthieu Prual
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Aymeric Reumaux : vidéographie
Matthieu Prual : saxophones et objets
en concert
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Aymeric Reumaux : vidéographie
Beñat Achiary : chant
Dominique Regef : vielle à roue
Yan Renaut : batterie percussions
Gaël Domenger : danse
Elodie Decarsin : vidéo
avec la collaboration du laboratoire ESTIA
Dans le cadre du Mois de l’Image
performance à la médiathèque d’Anglet